Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

 

les 15, 16 et 17 août 2007 

 

Bienvenue !

      

Benvenuti !

¡Bienvenido!

 

 

page 1 : journée du mardi 14 août 2007, le matin...

 

    

La rue Saint Côme est déserte et devant le porche du sanctuaire Saint Roch, se tient une seule personne qui ressort de l'église après ses dévotions.

 

        

Les grandes fêtes de saint Roch des 15, 16 et 17 août 2007 sont annoncées à l'entrée de l'église. L'intérieur est décoré de bannières jaunes et bleues. Quelques personnes s’intéressent au déroulement des festivités en lisant attentivement les panneaux (ils sont repris ci-dessous).

 

 

 

 

Les panneaux donnant le détail des festivités sont disposés de part et d'autre de l'entrée de l'église.

(Cliquez sur chacune des photographies pour les agrandir)

 

    

À droite de l'église se trouve la chapelle de saint Roch. La statue est toujours sur son autel ; elle ne sera retirée que le 16 août pour la procession. À droite de la grille en fer forgé qui ferme la chapelle une petite affiche propose aux pèlerins et aux fidèles une prière à adresser au saint.                           (Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir)

 

 

Les rideaux rouges de la niche ogivale qui se trouve entre les deux lustres occultent une petite statue d'argent représentant saint Roch. Elle sera de nouveau exposée après la procession lorsque la statue du saint rejoindra sa chapelle.

 

 

 

 Journée du mercredi 15 août 2007, le soir...

 

 Procession mariale aux flambeaux

 

     

21 heures. Le Corteo d'Acquapendete attend, rue de l'Aiguillerie devant Notre-Dame des Tables, la sortie de la statue de la Vierge. J'en profite pour faire ces deux clichés et parler (en espagnol) au signore Spartaco qui me répond en italien. Nous nous sommes parfaitement compris !

 

Le Corteo attend toujours. Ma femme et moi en profitons pour pénétrer dans l'église qui nous souhaite la bienvenue : « Ami visiteur, tu entres dans cette maison que Dieu habite. Qui que tu sois, il t’accueille, avec tes joies ou tes peines, tes réussites ou tes échecs, tes espoirs ou tes déceptions, ta souffrance peut-être. Sois le Bienvenu ! Des générations avant toi ont aimé ce lieu et sont venues y prier. Elles ont surtout prié Marie, mère de Jésus, ici appelée Notre-Dame des Tables. Si tu cherches, réfléchis. Si tu doutes, demande la lumière. Si tu souffres, demande la force. Invoque Marie ! »

En dessous, quelques renseignements pratiques dont celui-ci : « L’autel des miracles de Notre Dame des Tables se trouve en haut à gauche ».

 

    

Nous ouvrons la porte du tambour pour constater que l'église et déjà pleine de monde.

 

    

L'homélie prend fin et les porteurs de la statue de la Vierge sortent de l'église.

 

  

Il y a un brin de bousculade. Mais tout se met en place assez rapidement. La retraite aux flambeaux, sous les roulements de tambours des Sbandieratori, prend son élan pour traverser les rues de la ville jusqu'au sanctuaire Saint Roch...

 

Les roulements de tambours

 

  

... dans la bonne humeur, sourire aux lèvres. Ici devant la boutique de jouets bien connue des Montpelliérains "Pomme de Reinette" qui se trouve à l'angle de la rue de la Carbonnerie.

 

  

Le cortège passe devant l'herboristerie "La Quintessence" puis déferle...

 

  

... sous un échafaudage, les travaux de réhabilitation des rues de la ville ayant toujours lieu pendant l'été.

 

  

Le cortège tourne à gauche pour s'engager dans la rue de la Loge. Nous voilà rendus aux halles Castellane.

 

 

Les trompettistes embouchent leur instrument pour une courte envolée. Les riverains de la rue de la Draperie Rouge sont ravis et font une haie d'honneur au cortège.

 

 

   

Les porteurs suivent les Sbandieratori. Les chandelles sont protégées par une sorte de tulipe en carton transparent.

 

Nous y voilà ! La procession fait une halte non sans quelques remous,...

 

... tant la foule est dense, et chacun essaie de trouver sa place...

 

... tant bien que mal !

 

   

La statue en argent massif de la Vierge à l'Enfant est le cœur des festivités de ce 15 août 2007. La procession, en mémoire de l'Assomption, s'arrête devant la crypte Sainte Marie.

 

 

La foule, toujours plus nombreuse, fait un cercle autour de la statue de la Vierge Marie. Sur ce cliché, les gens s'entassent devant l'entrée de la crypte Sainte Marie, place Jean Jaurès, pendant que le prêtre rappelle les éléments historiques de cette église primitive qui est mentionnée pour la première fois dans des mémoires de 1090.

 

 

 

Discours du prêtre devant N.D. des Tables.

 

     

Attentive et recueillie, l'assistance ne perd pas un mot du discours du prêtre.

 

    

La procession reprend sa marche précédée des tambours et trompettes.

 

Le cortège progresse toujours rue de la Loge. À hauteur du 19 bis, maison natale de saint Roch, une banderole est tendue pour renseigner touristes et pèlerins.

 

 

  

Le cortège bifurque vers la Grand rue Jean Moulin et les roulements de tambours assourdissent Madame qui essaie de me suivre dans ma quête de clichés reflétant, du mieux possible, l'ambiance de la fête.

 

  

Impressionnant ce défilé de musiciens occupant toute la largeur de la rue...

 

  

 ... dans la nuit noire !

 

Le cortège est à hauteur de la fontaine qui orne la placette devant
la Chambre de commerce et d'industrie.

 

Les clients des restaurants, un instant attentifs au spectacle,
continuent leur repas comme si de rien n'était.

 

Extrémité de la Grand rue Jean Moulin : la voiture de police attend le cortège toujours précédé par les Sbandieratori d'Acquapendete pour bifurquer rue du Petit Saint Jean. Il faut pousser les tables du restaurant faisant coin pour laisser passer la voiture de la police. Sur la photo de droite le Corteo italien, battant le tambour, s'engage dans la rue du Petit Saint Jean.

 

Les batteries de mon appareil photographique rendent leur dernier milliampère et je n'ai pas pu prendre les quatre ou cinq derniers clichés du cortège s'engageant rue du Plan d'Agde et entrer dans le sanctuaire où la statue de la Vierge a retrouvé sa place dans sa chapelle située au fond et à gauche de l'église.

 

Mais je vais essayer de raconter cet extraordinaire événement. Imaginez une foule énorme emmenée par le Corteo d'Acquapendente arrivant du fond de la rue du Plan d'Agde, face à l'église. Et ces incessants roulements de tambour qui accompagnent la procession de la statue de la Vierge entourée d’une ferveur mystique que je n’ai encore jamais vue si ce n’est à Oran le jour de l’Ascension quand tout un peuple de chrétiens montait en chantant des hymnes à la gloire de Notre-Dame-de-Santa-Cruz. Il n’y avait pas de tambours ni de lanceurs de drapeau mais des prières en espagnol, en français, en italiens et les « youyous » des femmes indigènes. Pour revenir à Montpellier, les lanceurs de drapeau sur chaque marche du parvis font une haie d’honneur à la statue de la Vierge à l’Enfant, assise sur son trône en majesté, dont le palanquin est porté à bras d’hommes. Avec de grandes difficultés car il faut baisser les deux bras avants et remonter ceux de derrière pour une assise aussi horizontale que possible. Et ils y arrivent, ces hommes exténués par des heures de portage avec les conseils, je dirai même les directives du bedeau qui les précède dans cette marche vers l’entrée du sanctuaire. La voilà ! Elle entre dans Saint Roch et les cloches de sonner à la volée ! Un spectacle à vous couper le souffle. Eclatant et prenant cet élan d’amour pour la reine des cieux, pour celle qui a déclaré, à Massabielle, être « l'Immaculée conception ».

 

   

La chapelle de la Vierge Marie au fond de l'église.

Sur le pilier, côté droit, la statue de l'archange saint Michel terrassant le dragon.

 

    

La chapelle est éclairée par un vitrail représentant Paul, saint patron de l'ancienne église sur les ruines desquelles le sanctuaire Saint Roch a été bâti (sans être jamais achevé. Voir les plans en cliquant sur la vignette "Saint Roch et les reliques").

La chapelle est dédiée à la Vierge de Lourdes dont une belle statue orne le mur.

 

 

   

 

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page 2

C'est le lendemain, 16 août, que j'ai pu prendre ces quelques clichés qui m'ont terriblement manqués la veille.

 

 

en page 2 : la journée du jeudi 16 août aux environs de 9 heures.