Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

 

 

14 septembre 2013 - Journée du patrimoine

 

 

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Il y avait pas mal de monde ce samedi matin devant l'entrée monumentale de la Préfecture de Montpellier. J'ai eu la chance de passer en dernière heure de visite de la matinée, vers les 11h 30 pour en sortir passé midi. Et je n'ai pas regretté, car les locaux sont vraiment splendides. Les dorures ont, paraît-il, été restaurées il y a trois ans.

 

Dans l'espace qui suit l'entrée, avant de pénétrer dans la cour Camille Ernst,  une statue, œuvre d'Antoine Injalbert, attire mon attention. Il s'agit d'un dieu grec que je ne peux pas nommer précisément car il a les attributs de Dionysos (la jarre d'où s'écoule un liquide, peut-être du vin), à moins que ce ne soit de Poséidon (l'eau qui va à la mer et les anneaux d'amarrage) ou bien d'Apollon maniant un instrument de musique (une  lyre ou une cithare).

Bon je me renseigne et je reviens avec, si possible, la bonne réponse.

 

Voilà, j'ai terminé ma petite enquête et je ne pense pas avoir la solution. Je penchais, sans être sûr, pour une statue d'Apollon mais un Apollon barbu et au ventre flasque, ce serait une hérésie.

La porte est donc ouverte à tout visiteur de ce site pour manifester son savoir en apportant une réponse plus plausible. Par avance, merci.

 

 

Le dieu grec "inconnu" sculpté par Antoine Injalbert.

 

   

Deux bas-reliefs que l'on doit aux ciseaux d'Antoine Injalbert.

À gauche, le même dieu barbu que précédemment, maniant la cithare.

À droite, une nymphe avec les mêmes attributs : eau s'écoulant d'une amphore et cithare en main.

 

 

  

Nous nous trouvons dans la cour Camille Ernst et nous allons pénétrer dans les locaux proprement dits de la préfecture.

Après avoir emprunté l'escalier moquetté de velours cramoisi...

 

  

... nous abordons la première pièce. Un luxe d'une autre époque : parquets en chêne, peintures aux murs,  bustes d'hommes illustres,
tout cela éclairé par des lustres chamarrés.

 

  

 La porte figurant sur les photos ouvre sur...

 

  

 ... la salle de réunion, baptisée salle Claude Erignac, sous la double autorité des drapeaux français et européen.

 

  

En sortant de la salle Erignac, l'on retrouve la très belle suite de pièces aux lustres dorés.

 

  

 Les symboles de l'Empire et de la République ont été restaurés il y a trois ans.

 

  

Le buste de Marianne et le blason de la République Française surmonté de la tourte des Guilhem, seigneurs de Montpellier.

 

  

Dans le couloir qui mène au bureau du Préfet, l'on peut voir une peinture, assez récente, représentant une placette devant l'hôtel du palais.

 

  

Le bureau du Préfet.

 

  

Deux clichés pris par la fenêtre d'une salle située à l'étage du bâtiment de la Préfecture. A gauche, la place Chabaneau et sa fontaine de Cybèle.

La photo de droite montre la cour du nouveau bâtiment de la Préfecture fermé par des grilles donnant sur la place du Marché aux Fleurs.