Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

  

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Des Hôtels particuliers de la Place du Marché aux Fleurs
à la rue de la Carbonnerie...

 

 

Les immeubles bordant la place. Sur le cliché de droite, l'entrée du nouveau bâtiment de la Préfecture pour le public et la statue réalisée par le Catalan Ochoa qui dresse...

 

 

Une récente plaque (photo de droite prise en septembre 2014) apposée par la mairie révèle enfin le nom de la sculpture, tout simplement : "CREATION". Qui aurait pu imaginer, ne serait-ce qu'un seul instant, qu'elle n'en soit pas une ?

... ses formes futuristes au centre de l'ancien plan des Capucins au milieu d'un bassin rectangulaire.

Une petite plaque située au niveau du bassin, mangée par les mousses, ne permet pas de dévoiler le nom de la sculpture.

 

 

 Le nouveau bâtiment de la Préfecture, côté entrée du public.

 

L'ancien immeuble du CPE Garrigues (Centre Principal d'Exploitation) de France Télécom.

Il existait un deuxième centre, le CPE Littoral pour faire face aux divers dysfonctionnements des lignes téléphoniques.

 

Actuellement plusieurs magasins occupent le bâtiment.

 

Panorama de la place du Marché aux Fleurs avec, au centre, sa statue au style futuriste. À droite, la rue Delpech.

Ce panorama a été réalisé en juxtaposant deux clichés pris le 2 février 2007.

 

 

Nous trouvons, face aux parasols installés sur la place et qui, faute de soleil, ne sont pas déployés, l'Hôtel de Mirman dont l'entrée est encadrée de pierres à refends.

 

La technique du mur à refends se retrouve dans la quasi totalité des Hôtels particuliers du 18 ème siècle.

 

 

  

La très belle porte aux guirlandes de pierre et agrafe à gueule de lion. L'imposte comporte une ouverture avec un entrelacs métallique dont deux "B" en regard pour "Bucelli".

 

  

Un escalier monumental à cintres débouche sur la cour. Sur le côté un passage aux voûtes ogivales.

 

  

Dans la cour cette curieuse grille métallique sur un socle de pierre ouvragée. Un courant d'air ascendant circule dans cet appareil. Peut-être la cheminée d'aération d'une cave. À droite la voûte avec une figurine au-dessus de la rosace qui lie les arcs-boutants.

 

  

La visite est terminée, une personne attend près de la porte le dernier cliché. Nous abordons, quelques pas plus loin, l'impasse Montferrier, petite venelle aux magnifiques...

 

  

 ... fenêtres géminées mais obturées. Des indices d'autres anciennes ouvertures marquent la façade de l'immeuble.

 

  

En sortant de l'impasse Montferrier, nous nous retrouvons sur la place du Marché aux Fleurs. Nous empruntons la rue Delpech (au fond sur la photographie de gauche) et tout de suite à droite la rue de la Carbonnerie (cliché de doite)...

 

 

... où se trouve l'Hôtel de Baudon de Mauny.

 

  

La technique du refend a été utilisée pour la construction de l'immeuble. L'arc surbaissé de l'embrasure de la porte est orné d'une agrafe à tête de femme formant clef de voûte. La façade de l'immeuble aux guirlandes de pierre comporte également des agrafes alternativement à visage de femme et d'homme.

 

  

 Nous entrons dans le couloir et découvrons une cour très lumineuse.

 

  

Deux vues des façades de la cour.

 

   

Deux très belles et anciennes fontaines. Celle de droite, en fonte, est maculée de calcaire. Ce qui prouve que les occupants de l'immeuble s'en sont beaucoup servie et que l'eau était (est toujours ?) plutôt dure.

 

   

Voilà ! Nous repartons non sans remarquer que le sol du couloir comporte deux rangées de galets posés sur la tranche et cimentés de façon que les sabots ferrés des chevaux ne puissent glisser. Au centre, les carreaux forment une croix.