Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

  

 

 

 

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 Guillaume, le spécialiste en restauration des bâtiments anciens en plein travail.

 

  

 Il y a encore beaucoup de travail de restauration pour redonner tout l'éclat que mérite cette jolie cour !

 

 

"Cachez donc ce sein que je ne saurais voir ! " Au centre de la cour un coffrage protège une statue qui aurait, parait-il, "le sein montpelliérain". Est-ce un sein pigeonnant, asymétrique, pommelant ou bien "mandarinant" ou encore en forme de poire ? Tout cela est bien trop courant pour susciter un tel engouement de la part des étudiants en Arts Plastiques qui viennent nombreux trouver là leur inspiration sur les formes féminines cachées. Enfin, pas si cachées que cela ! Car l’été venant, sur nos belles plages de Palavas, du Petit et Grand Travers, de Carnon ou de Maguelone, nos compagnes nous dévoilent généreusement leurs appas. Quelquefois pour le meilleur mais, malheureusement, le plus souvent pour le pire !

Non ! Il faudrait d’autres causes comme par exemple des seins de glace ! Mais le problème ne serait résolu que jusqu’au jour fatidique du 13 mai fêtant la saint Servais, ensuite le redoux ferait disparaître ce qui fait le charme et l’attrait de la gente féminine. Le mystère sur le sujet reste donc entier.

Du moins jusqu’à la fin des travaux qui, nous l'espérons, seront rondement menés nous fournissant ainsi l'occasion d'un beau cliché de la merveilleuse créature de bronze qui ne nous laisse pas de marbre. Ce qui mettra fin à toutes nos interrogations et spéculations !

 

 

  

Un bel escalier à la rampe métallique surmontée d'un énorme globe de couleur brunâtre conduit aux étages supérieurs. À mi-étage, une ouverture presque cachée à la vue...

 

  

...éclairée par une petite fenêtre aux vitres multicolores sert de débarras et donne naissance à un deuxième escalier plutôt étroit qui conduit aux dépendances. Rejoignons l'escalier principal pour prendre un cliché...

 

  ...du chantier à partir d'une des fenêtres du premier étage.

 

   

 Une escarbille dans l'œil ? À droite le détail du chapiteau d'une moulure. Un très beau travail de restauration.

 

Détails des moulures et bas-reliefs. À droite la lettre indiquant la marche des travaux de rénovation. Des retards sont intervenus dans la réalisation de la restauration du bâtiment, les échafaudages n'étant pas encore retirés à la date de notre visite.

    

 

 

Quelque jours plus tard...

 

Les travaux de réhabilitation, parements et modénatures, sont achevés. Les échafaudages ont été enlevés. Reste encore les menuiseries à restaurer et le grand coffre de protection de la statue centrale à enlever.

 

 

    

Le grand tableau sur lequel sont affichés les différentes phases des travaux est encore là et quelques bidons de peinture encombrent le hall d'entrée. À l’évidence la restauration des murs s'est achevée depuis peu, les ouvriers n'ayant, sans doute, pas eu le temps de tout emporter compte tenu du timing très serré du déroulement des travaux.

 

   

La statue centrale est toujours habillée de son coffrage protecteur. Renseignement pris auprès d'une personne habitant le lieu, la statue sera très bientôt mise au jour retrouvant ainsi sa place habituelle.

 

   

7 février 2007. La voici, la statue au sein montpelliérain tant attendue !

 

Rouillée, dégradée par des coulures d'eau, il lui faudrait une vigoureuse restauration pour retrouver l'attrait qu'elle exerçait autrefois.

 

Pour la petite histoire, la statue servait à éclairer la cour du temps de l'éclairage au gaz.

 

 

 

 

 

Je suis retourné voir la statue au sein montpelliérain le 16 mai 2013, accompagné de Sylvain le photographe, pour prendre quelques photos pour le compte du magazine l'Express. Ces photos doivent illustrer un article concernant les trésors cachés de notre bonne ville. Ce supplément de l'Express sur Montpellier doit paraître le 19 juin 2013.

La statue était encore plus dégradée que lors de ma visite de 2007. Le bras droit, qui présentait déjà à l'époque un sérieux dommage, manquait complètement.

 

 

 

 Spécial Montpellier

 

 

Sous le titre "Montpellier - Les trésors cachés" l'édition de Montpellier de ce périodique, paru le 19 juin 2013, présente un dossier réalisé par Vincent-Xavier Morvan, journaliste à l'Express et Sylvain Thomas, photographe missionné par ce même magazine (cliché pris le 16 mai 2013).

 

"La Cité écrit tous les jours son histoire : les artistes s'emparent du mobilier urbain, des passionnés sauvent des pépites à l'abandon et des curieux  sillonnent  les rues en quête de coups de cœur à partager. Ces trésors ne demandent qu'à sortir de l'ombre, il suffit de partir en balade..."

Vincent-Xavier Morvan

 

Voici "Les trouvailles du blogueur" qui concernent "Les rues de Montpellier".