Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

 

page 1 : de la Comédie à la rue de la Loge.

De la place des Martyrs de la Résistance à la rue Foch.

Visite du Palais de Justice et de l'Arc de Triomphe.

 

Remontons la rue de la Loge puis la rue Foch pour découvrir à notre droite la Préfecture et, plus loin, le Palais de Justice bâti par Abric  de 1846 à 1856 dont le frontispice d'inspiration gréco-romaine est soutenu par douze colonnes (plus deux à moitié encastrées dans la façade).

 

 

Enjambant la rue Foch, l'arc de triomphe se situe dans l'alignement de la statue équestre de Louis XIV et du château d'eau de l'aqueduc "romain", en fait l'aqueduc Saint-Clément fut bâti par Pitot  en 1753 (la ville de Montpellier n'est "que" millénaire).

 

 

 (Cliquez sur le cliché ci-dessus pour visiter le Palais de Justice)

 

Le fronton du Palais de Justice. "La Justice protégeant l'innocence et dévoilant le Crime", haut-relief réalisé en 1852 par le sculpteur Marseillais Ramus. La Justice protège de son bras droit une jeune fille, un vieil homme et une femme avec son enfant qui représentent la Vertu et la Faiblesse. Le jeune homme, quant à lui, symbolise la Force. De sa main gauche, elle soulève la cape sous laquelle le Crime se dissimulait. Les quatre personnages suivants sont le Meurtre, la Luxure, l'Orgueil et la Paresse.

 

 

 

 

 

L'arc de triomphe élevé par d'Aviler en 1691 à la gloire de Louis XIV. À droite, les médaillons qui encadrent l'arc de triomphe.

 

 

« La porte du Peyrou, construite « en manière d’arc de triomphe » entre 1691 et 1695, fait partie du programme d’embellissement de la ville, mis en œuvre par l’intendant de la province, Nicolas Lamoignon de Basville. Le projet, qui avait pour objectif final la création d’une place royale hors les murs, à la gloire de Louis XIV, est confié à l’architecte parisien Augustin Charles d’Aviler, d’après un dessin de l’architecte François Dorbay. La sculpture est réalisée par le montpelliérain Philippe Bertrand.

Les médaillons, évoquant allégoriquement quelques grands actes du règne du monarque, représentent : côté campagne, Louis XIV sous les traits d’Hercule foulant le lion d’Angleterre et mettant en fuite l’aigle de l’Empire, la Prise de Mons et de Namur ; côté ville, la Révocation de l’Edit de Nantes, la Création du canal des deux mers.

La dédicace latine gravée sur l’attique peut être traduite par : « La paix a été rendue sur terre et sur mer par Louis le Grand, dont le règne fut de soixante années, qui sépara, contint et s‘attacha les peuples alliés en une guerre de quarante années. »

 

 

Le pont au-dessus du boulevard Henri IV.

 

 Côté gauche, face au Peyrou (côté campagne).

   

 Côté gauche, face à la ville.

 

 

  Côté droit, face à la ville.

 

Côté droit, face au Peyrou (côté campagne).

Du pont nous avons une vue panoramique des alentours. Pour avoir une vue générale de la ville nous allons monter sur le toit de l'arc de triomphe...

 

  

... en faisant très attention à l'intense circulation automobile. Nous ouvrons la poterne qui se trouve au pied de l'arc de triomphe et nous entamons l’ascension de l'étroit escalier de pierre. Heureusement, il y a une main courante qui nous assure une certaine sécurité.

 

Nous sortons de l'escalier et nous nous trouvons de plein pied sur le toit de l'arc de triomphe.

Le toit est bordé d'un parapet assez haut comme le montre la photographie.

 

Tout de suite, un panorama côté ville et des clichés-détails ci-dessous.

 

  

Le palais de justice et la rue Foch. À droite, la flèche de Sainte-Anne vue du parapet de l'arc de triomphe.

 

 

 

Quelques vues de la rue Foch, du clocher de Sainte-Anne et de la place Giral.

 

Un dernier coup d’œil à la place Giral avec son immense croix au Christ de bronze.

 

  

Voilà, notre échappée sur le toit de l'arc de triomphe se termine. Nous redescendons les marches de l'escalier en colimaçon et nous nous retrouvons en pleine circulation automobile au milieu de l'arche, là où la rue Foch se rétrécie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... c’est d'autant plus dangereux que les automobilistes ont le soleil dans les yeux. Alors faisons bien attention à nous !

 

Nous refermons à clef la poterne. Puis nous nous dirigeons vers le Peyrou.

 

 

 

 

 en page 2 : de la promenade du Peyrou
à la place Giral.

 

 

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