Enjambant
la rue Foch, l'arc de triomphe se situe
dans l'alignement de la statue équestre
de Louis XIV et du château d'eau de l'aqueduc
"romain", en fait l'aqueduc
Saint-Clément fut bâti par Pitot en 1753
(la ville de Montpellier n'est "que" millénaire).
|
(Cliquez
sur le cliché ci-dessus pour visiter le Palais
de Justice)
|
Le fronton du Palais de Justice. "La Justice protégeant
l'innocence et dévoilant le Crime", haut-relief réalisé en 1852 par le
sculpteur Marseillais Ramus. La Justice protège de son bras droit une jeune
fille, un vieil homme et une femme avec son enfant qui représentent la Vertu et
la Faiblesse. Le jeune homme, quant à lui, symbolise la Force. De sa main
gauche, elle soulève la cape sous laquelle le Crime se dissimulait. Les quatre
personnages suivants sont le Meurtre, la Luxure, l'Orgueil et la Paresse.
|
L'arc
de triomphe élevé par d'Aviler en 1691
à la gloire de Louis XIV. À droite, les médaillons qui
encadrent l'arc de triomphe.
« La
porte du Peyrou, construite « en manière d’arc
de triomphe » entre 1691 et 1695, fait partie du
programme d’embellissement de la ville, mis en œuvre
par l’intendant de la province, Nicolas Lamoignon de
Basville. Le projet, qui avait pour objectif final la
création d’une place royale hors les murs, à la gloire
de Louis XIV, est confié à l’architecte parisien Augustin
Charles d’Aviler, d’après un dessin de l’architecte
François Dorbay. La sculpture est réalisée par le montpelliérain
Philippe Bertrand.
Les
médaillons, évoquant allégoriquement quelques grands
actes du règne du monarque, représentent : côté campagne,
Louis XIV sous les traits d’Hercule foulant le lion
d’Angleterre et mettant en fuite l’aigle de l’Empire,
la Prise de Mons et de Namur ; côté ville, la Révocation
de l’Edit de Nantes, la Création du canal des deux mers.
La
dédicace latine gravée sur l’attique peut être traduite
par : « La paix a été rendue sur terre et sur mer
par Louis le Grand, dont le règne fut de soixante années,
qui sépara, contint et s‘attacha les peuples alliés
en une guerre de quarante années. »
Le
pont au-dessus du boulevard Henri IV.
Côté
gauche, face au Peyrou (côté campagne).
|
Côté
gauche, face à la ville.
Côté
droit, face à la ville.
Côté
droit, face au Peyrou (côté campagne).
|
Du
pont nous avons une vue panoramique des alentours. Pour
avoir une vue générale de la ville nous allons monter
sur le toit de l'arc de triomphe...
...
en faisant très attention à l'intense circulation automobile.
Nous ouvrons la poterne qui se trouve au pied de l'arc
de triomphe et nous entamons l’ascension de l'étroit
escalier de pierre. Heureusement, il y a une main courante
qui nous assure une certaine sécurité.
Nous
sortons de l'escalier et nous nous trouvons de plein
pied sur le toit de l'arc de triomphe.
Le
toit est bordé d'un parapet assez haut comme le montre
la photographie.
Tout
de suite, un panorama côté ville et des clichés-détails
ci-dessous.
Le
palais de justice et la rue Foch. À droite, la flèche
de Sainte-Anne vue du parapet de l'arc de triomphe.
|
Quelques
vues de la rue Foch, du clocher de Sainte-Anne
et de la place Giral.
|
Un
dernier coup d’œil à la place Giral avec son immense
croix au Christ de bronze.
Voilà,
notre échappée sur le toit de l'arc de triomphe se termine.
Nous redescendons les marches de l'escalier en colimaçon
et nous nous retrouvons en pleine circulation
automobile au milieu de l'arche, là où la rue Foch
se rétrécie...
|
...
c’est d'autant plus dangereux que les automobilistes
ont le soleil dans les yeux. Alors faisons
bien attention à nous !
Nous
refermons à clef la poterne.
Puis nous nous dirigeons vers
le Peyrou.
en
page
2 : de
la promenade du Peyrou à la place Giral.
|
retour
à l'accueil
|
la suite en
page 2
|
|
|
|
|