Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

page 1. De la Comédie à l'entrée des artistes et à la salle Molière...

 

 

 

 

La place de la Comédie vers 1960 par Albert Masri. L’Œuf est au centre et les voitures circulent autour.

Le théâtre, à gauche, fait face aux "Trois Grâces".

 

  

Nous pensions que la visite de l'opéra se ferait en passant par la grande porte.

En attendant le guide en ce jeudi 29 mars 2007...

 

...  assis à même le sol, des manifestants déjeunent devant le théâtre. Ils reprendront après cette pose leurs drapeaux et calicots pour montrer leur colère, leur désarroi mais aussi leur détermination.

 

 

 

 

Pendant ce temps, Féthi le guitariste, derrière les "Trois Grâces", accompagné d'une bonne sonorisation, entamait une valse du Venezuela très enlevée et bien rythmée dont les accords nous charmeront sûrement pour peu que nous prenions la peine de cliquer sur le triangle du Media Player.

 

 

 

 

Vers les 14 heures, nous apprenons que la visite se fera par l'entrée des artistes, boulevard Victor Hugo.

 

Notre guide ayant un peu de retard sur l'horaire nous comblons ces instants d'oisiveté en faisant un peu d'Histoire. Le théâtre municipal actuel est le troisième du nom. Il a été édifié par Joseph Marie Cassien Bernard sur le modèle de l'Opéra Garnier de Paris et inauguré en 1888. Les deux précédents théâtres ont brûlé, le premier en 1785. Reconstruit en 1788 sur les fondations d'origines, le deuxième devait également subir le même triste sort en 1881.

Une curiosité le distinguait : il possédait une boîte à sels. Si ma mémoire est bonne, le théâtre de Sète en possède toujours une, à moins que ce ne soit celui de Béziers ou bien les deux. Ces sels étaient très utiles pour faire "revenir" ces dames tombées en pâmoison lors d'une représentation où l'émotion les étreignait et prenait le dessus.

 

 

Le guide vient enfin de se joindre au groupe, nous nous dirigeons tous bien sagement vers cette fameuse...

 

 

... entrée des artistes. Pas très important notre groupe. Il ne compte qu'une douzaine de personnes mais toutes très désireuses de connaître le passé historique de Montpellier en général et du théâtre en particulier.

 

   

La porte d'entrée donne sur un hall assez vaste. Nous empruntons un escalier qui nous conduit à la salle Molière.

 

La salle Molière est un théâtre qui se trouve derrière l'opéra.

 

Surmontant le rideau rouge de la scène, les armoiries des Guilhem : cercle rouge (la tourte) au centre d'un écu surmonté d'une couronne. Sur certaines armoiries, la couronne est flanquée de canons. Pas sur celle-ci.

 

  

Les baignoires, côté gauche et côté droit, face à la scène.

 

Les premiers balcons, face à la scène.

 

 

 

 

 

 

 

Des escaliers aux marches de velours doré situés de chaque côté des fauteuils d'orchestre permettent d'y accéder.

 

 

 

      

Au-dessus des baignoires, de grandes glaces reflètent les dorures du mur d'en face. À droite, une lyre en bronze vieilli faisant office de luminaire.

 

En médaillon, les muses Uranie qui règne sur l'astronomie, Apama,
fille d'un noble perse, Spitaménès, qui lutta contre Alexandre le Grand
(je ne vois pas très bien ce que fait Apama au milieu de muses)
et Clio qui préside à la poésie, séparent les baignoires.

 

  

 Ce luminaire, également en forme de lyre,  fait le pendant de celui du mur opposé.

 

    

Par curiosité, nous passons derrière le rideau rouge et nous découvrons quelques sièges et une porte donnant sur l'extérieur. Rien de bien excitant.

 

    

Nous revenons côté scène en repassant entre les deux pans du rideau qui sont largement étalés de part et d'autre de l'ouverture. Nous avons une vue de la scène avec la première baignoire surmontée d'un grand miroir.

 

   

 

 

  

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 la suite en
 page 2

Un cliché de la salle Molière en enfilade. La conférence terminée nous empruntons un couloir donnant sur une porte coupe-feu pour visiter le deuxième niveau du théâtre (côté opéra) qui en compte quatre.

 

en page 2 : de la salle Molière aux guindes,
aux pains et aux cintres de l'opéra.