Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

Le bain rituel

 

 

   

Ces deux plaques encadrent le porche d'entrée du mikvé.

 

Sur cette devanture "Grand Cœur" nous lisons :

 

"Ensemble cultuel et culturel hébraïque médiéval

 

- Création de l’Institut Maïmonide ayant pour vocation le dialogue inter-religieux,

- Délocalisation de la Nouvelle Gallia Judaïca /CNRS (spécialisée sur le judaïsme français médiéval) de Paris à Montpellier,

-  Ouverture prochaine d’un site muséal et patrimonial.

 

Seul élément actuellement visitable ce bain peut être daté de la fin du XII ème siècle, début du XIII ème.

Composé d’un déshabilloir et d’un bain alimenté par la nappe phréatique communiquant entre eux par la baie géminée à colonnette au chapiteau à décor végétal. Restauré par la ville au début des années 1980 et inauguré lors de la célébration du millénaire de Montpellier."

 

Sur cette devanture "Grand Cœur" nous lisons :

 

"Recherches archéologiques de la Synagogue

 

- Cet immeuble a été acquis par la Ville en 1997,

- Classé monument historique en 2004,

- Début des recherches archéologiques de la synagogue en 2006.

 

Les reconnaissances effectuées ont permis de déterminer que cet édifice médiéval exceptionnel est l’un des seuls conservés intégralement en l’état en Europe. Un bâtiment cultuel composé d’une synagogue (salles au rez-de-chaussée et au sous sol) d’une maison de l'aumône et d'une maison d’étude, une investigation qui se poursuit avec la mise à jour prochaine d’un chantier de haut niveau scientifique en fouilles archéologiques et en restauration."

Ci-dessous un agrandissement du plan du mikvé.

 

Représentation du mikvé figurant sur la deuxième devanture. Les images jaunes sont dues à des reflets sur la vitre et n'ont rien à voir avec le mikvé.

 

Le mikvé médiéval hébraïque de la rue de la Barralerie où les femmes juives venaient se purifier une fois par mois, 10 jours après la fin de leur menstruation. Elles étaient alors en état de se présenter à leur époux. Quant aux hommes, ils pouvaient prendre le bain rituel n'importe quand sans contrainte. 

 

La porte qui conduit au mikvé s'ouvre, profitons-en pour y faire une courte visite dans le respect dû à ce vénérable édifice religieux.

 

  

Un couloir très banal nous conduit à la porte blindée de l'entrée du mikvé.

 

En fait, c'est une porte renforcée par une tôle d'acier avec, au-dessus, un grillage métallique pour l'aération. Au mur, une plaque annonce l'inauguration du mikvé médiéval par le grand rabbin de France et le député maire Georges Frèche en octobre1985.

 

Les archéologues ont retrouvé ce mikvé d'après des textes anciens.

 

À l'intérieur une nouvelle plaque précise les circonstances de l'inauguration.

 

  

Voici l'entrée proprement dite du mikvé. Elle est protégée par une forte grille et une grosse serrure. Nous descendons les quinze marches rituelles, autant que le temple de Salomon en comportait.

 

La galerie à la voûte arrondie est creusée dans la roche et maçonnée.

 

  

À l'issue des quinze marches, nous apercevons le bassin contenant une eau pure venant directement du Massif Central par des rivières souterraines. Le bassin, actuellement très légèrement ensablé, était complètement enseveli sous le sable lors de sa découverte.

 

  

Un cliché d'une ouverture donnant sur la pièce et sur l'escalier de sortie et, à droite, une fenêtre géminée donnant sur le bassin. Cette pièce permettait aux personnes qui venaient prendre le bain rituel de se laver méticuleusement avant de pénétrer dans le bassin.

 

  

De la fenêtre géminée, nous apercevons, tout au fond, la surface de l'eau du bassin. Les personnes, une fois lavées, descendaient les sept marches du bassin et s'immergeaient complètement. Le bain accompli, il ne restait plus qu'à remonter dans la petite pièce, se sécher et se rhabiller. Les quinze marches étaient gravies...

 

  

... et la lourde grille refermée. Encore quelques marches pour accéder à l'extérieur. Ce que nous faisons en refermant la porte blindée derrière nous. Nous parcourons encore le long couloir avant d'atteindre la porte donnant sur la rue de la Barralerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 fin de la visite

 

 

 

 

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