Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

 

 

 23 mai 2008. Nous voilà près de Mare Nostrum...

 

... au cœur d'Odyseum que le Président de l'Agglomération, Georges Frêche, qualifie de "concept californien adapté à la Méditerranée". Pour l'heure, une question se pose, prégnante : il est difficile de trouver une place pour garer la voiture. Après avoir déjeuné au restaurant "El Cuba Café" de quelques savoureuses fajitas, il faudra contourner le bâtiment de l'aquarium pour...

 

    

... prendre les billets. J'ai oublié ma carte Agglo qui donne droit à une (légère) remise. Je vais donc payer plein tarif. Ma femme, quant à elle, aura sa ristourne : elle a sa carte.

 

 Le préposé nous remet ce dépliant qui permet de se situer dans les méandres de Mare Nostrum.

 

Nous empruntons l'escalier qui aboutit à l'entrée proprement dite de l'aquarium. Il fait plutôt noir...

 

... en entrant dans cette grande pièce. Le carrelage du sol semble être liquide et c'est avec un pincement au cœur que nous tâtons de l'extrémité du pied la solidité de cette troublante structure. En avançant sur ce glacis, c'est une gerbe de couleurs qui apparaît à nos yeux.

 

 

   

Les uns bleus, d'autres verts ou rouges avec ou sans rayures. Tout y est, rochers, coraux et plantes aquatiques.

 

   

 Une multitude de poissons et crustacés nagent dans d'énormes bassins.

 

   

Nous entrons ensuite dans la cabine du capitaine par une sorte de sas.

 

Les 40èmes rugissants. La tempête fait rage. De monstrueuses vagues montent à l'assaut de notre bateau qui tangue et prend du gîte. Elles frappent en paquets et avec force les vitres de la cabine. Ma femme, prudente, se réfugie dans la coursive mais moi, téméraire, je me hasarde près du poste de pilotage pour essayer de reprendre notre cap. Les instruments de bord s'affolent et moi aussi. J'ai du mal à tenir mon équilibre tant je suis ballotté !

Vive le plancher des vaches car je n'ai pas le pied marin et le mal de mer commence à se faire sentir !

 

 

 

   

Ouf ! Nous voilà sur la terre ferme, invités par une famille de manchots...

 

... à une exhibition sous-marine comme seuls ces oiseaux aquatiques savent le faire. Nous prenons ensuite un couloir qui conduit à la faille des grands fonds et à la station des abysses, sorte de bathyscaphe aux multiples instruments de mesure : de la profondeur, de la pression, de la quantité et de la qualité de l'air disponible.

 

 

 

 

         Ci-dessous quelques clichés des abysses...

 

     

 

     

 

     

 

     

 

 

... et des poissons multicolores du récif corallien des mers du sud.

 

     

 

     

 

     

 

La cabane de l'explorateur en herbe...

   

... se profile au-delà du pont des singes. Sur notre droite, une cascade déferle dans un grondement assourdissant.

 

    

La cabane recèle plusieurs caisses de matériels permettant de jouer un instant à l'explorateur. Un seau, suspendu à une corde, invite à s'approvisionner en eau à la cascade.

 

 Nous descendons les marches de l'escalier qui mène
au bassin des poissons carnivores, les terribles piranhas.

 

    

Sous la cascade, une grotte abrite deux spécimens d'iguane. Ce n'est pas très rassurant, d'autant qu'une tête de mort semble mettre en garde les imprudents explorateurs.

 

   

Breuuuu ! Il paraît paisible mais ses griffes et sa gueule entrouverte n'inspirent pas confiance.

Heureusement, la sortie...

 

    

 

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... est toute proche. Sur le mur bleu du grand hall figurent les noms de poissons dans plusieurs langues. Mon père, grand amateur de poissons, raffolait de "boquerones" et de "jureles" (non visible sur le cliché) mais n'appréciait pas du tout les "alachas" nettement moins délicates au palais que les sardines.

Un nom de requin me pose problème. Il s'agit du "tiburon gata", requin-chatte en français. Ne serait-ce pas plutôt "tiburon gato", c'est à dire requin-chat ?

 

 fin de la visite.